Méthodes douteuses, produits dopants et substances illicites
À la base, le sport est une activité positive qui permet au corps humain d’évoluer de manière plus saine. Échanger quelques balles de tennis, courir quelques kilomètres par jour, jouer une ronde de golf… Toutefois, il arrive que des gens, par soif de triomphe et de gloire, utilisent des méthodes douteuses pour améliorer leurs performances. Combien d’histoires de dopage sont venues entacher de grands exploits sportifs ces dernières décennies? Les récits malheureux se comptent par dizaines.
Surmenage, déracinement; pratiquer un sport de haut niveau demande non seulement de la force physique et des capacités athlétiques, mais cela exige énormément sur le plan psychologique. Oui oui, « la force du mental »! En trichant, les athlètes profitent d’un avantage qui peut leur permettre, dans certains cas, d’atteindre les plus hauts sommets. Or, quand ils se font prendre la main dans le sac, la chute est brutale et la réputation s’en trouve entachée à tout jamais.
On n’a qu’à penser à des cas célèbres, comme celui de Ben Johnson, le sprinter canadien suspendu à vie par l’Association internationale des fédérations d’athlétisme et dépouillé de sa médaille d’or du 100 mètres, la discipline reine des Jeux olympiques de Séoul en 1988. On peut aussi penser à la joueuse de tennis Maria Sharapova, qui avait été suspendue pour 24 mois – la peine a ensuite été réduite à 15 mois – après un contrôle positif au Meldonium durant les internationaux d’Australie. On peut aussi se référer au cas le plus médiatisé de l’histoire, soit celui de Lance Armstrong, septuple vainqueur du Tour de France, à qui on a retiré les honneurs par la suite après que ce dernier eut été reconnu coupable d’avoir commis une multitude d’infractions à la réglementation antidopage. Plus près de nous, ici au Québec, il y a l’histoire de Geneviève Jeanson qui a défrayé les manchettes, elle qui avait d’abord juré ne jamais avoir touché aux produits dopants avant de faire volte-face et d’avouer, en larmes, avoir enfreint les règles pour améliorer ses performances.
Les sportifs soumettent leur corps à des exigences qui dépassent parfois leurs aptitudes, c’est pour cela qu’ils ont recours à la science. L’usage de produits dopants peut aider à augmenter la capacité d’endurance, la qualité de la récupération, l’intensité, la masse musculaire ou la force de concentration; des éléments clés pour un athlète.
L’évolution de la science a permis à l’industrie pharmaceutique de produire des médicaments d’une efficacité redoutable qui ont augmenté la durée de vie moyenne de l’être humain. Cependant, certains de ces médicaments ont été détournés de leur fonction principale pour être utilisés à des fins d’amélioration des performances athlétiques.
On peut constater une multitude d’avantages dans le domaine sportif à la prise de certaines catégories de drogues de performance, mais les inconvénients en valent-ils la chandelle?
(Lire l’article complet dans l’édition #159 novembre 2018 – www.boutiquesummum.com)