Même si peu de gens osent avouer leur tendance à consulter des sites XXX ouvertement, la pornographie est aujourd’hui omniprésente dans le quotidien de la majorité des occidentaux. Avec l’avènement du Web, ce qui était autrefois un tabou est aujourd’hui de plus en plus démocratisé.
Comme chaque année, le site Pornhub a récemment publié ses statistiques pour 2019 et elles sont éloquentes : les gens ont beau nier, ils regardent de la porn. Et ils en regardent énormément.
Uniquement sur Pornhub, on a recensé en 2019 pas moins de 42 milliards de visites, soit 115 millions par jour, et il s’est effectué 39 milliards de recherches. Le site a vu s’ajouter 1,36 million d’heures de nouveau contenu dans ces douze mois, ce qui équivaut à 169 années de visionnement continu pour un seul individu. On entend souvent dire via les médias que ce sont les hommes qui consomment de la pornographie, mais sachez qu’au Canada, dans la dernière année, 32% des visiteurs sur Pornhub étaient des femmes, ce qui représente une augmentation de 3% par rapport à l’année précédente. Inutile de conclure que les milléniaux changent la donne au niveau des statistiques sur les films XXX puisque l’âge moyen des consommateurs de porno au Canada est de 39 ans.
Tout ça pour dire que la pornographie fait partie de nos vies, quoiqu’on en dise. Généralement, quand on parle de porno, on parle surtout des actrices et acteurs qui se retrouvent dans l’action devant la caméra. Mais qu’en est-il de ceux qui œuvrent de l’autre côté de la lentille ? Ceux qui travaillent dans l’ombre de l’industrie pornographique ?
Grâce à la générosité de Miss Scarlett (nom fictif plutôt sexy utilisé afin de garder l’anonymat de celle qui a bien voulu se livrer au jeu de l’entrevue), voici donc un aperçu de ce que peut représenter le fait de travailler dans l’ombre de l’industrie du porn au quotidien