Du haut de ses 7 pieds et 3 pouces et avec un poids estimé à 420 livres, le Predator serait aisément en mesure de se frotter à un humain aux proportions semblables, soit André le Géant, une autre légende. Surtout que le géant est mort depuis 1993 déjà, mais ça a pas tellement rapport comme commentaire.
Le Predator est entré dans la catégorie des LÉGENDES aussitôt le premier film sorti en 1987. Le contraire aurait été impossible, le personnage est grand, musclé, il a un arsenal à faire rêver un redneck de la Caroline du Nord, il peut faire des bonds prodigieux, il affronte des armées de bérets verts à lui seul…
Fait à noter, s’il est connu dans la culture populaire comme le Predator (Prédateur en français, mais ça fait moins badass), il est passé très près de s’appeler le Chasseur (the Hunter).
Le langage du Predator est une forme de dialecte formé de cliquetis et de clap de langue… Donc sur sa planète, avec ses chums, il s’appelle peut-être cliktipicliktakatakaclap, on ne le sait pas vraiment.
Même s’il tue sans aucun remords, le Predator a tout de même un code de conduite et une certaine forme de morale. Il n’attaque pas les gens qui ne sont pas armés et ne touche pas aux femmes enceintes. Bon, ça n’excuse pas, cela dit, le fait qu’il assassine et fait un outrage au cadavre en retirant la peau de ses victimes, mais quand même, il a un bon fond!
Dans le premier volet de la série de films, à la toute fin, il réalise que Dutch (Arnold Schwarzenegger) est un adversaire digne et courageux et il laisse tomber son arsenal et son armure pour l’affronter mano à mano! Le combat occupe une place de choix dans la liste des meilleurs combats présentés à l’écran par l’auteur de ces lignes (pour ce que ça vaut…).
D’ailleurs, il saigne vert, ce qui fait dire au personnage joué par Arnold : « s’il saigne, on peut le tuer ». Sans doute la phrase la plus célèbre de ce film.
Le Predator est tellement laid qu’il en est beau. Il est doté de mandibules et de dents tranchantes, son corps est musclé et athlétique, il est couvert de taches qui s’apparentent à des grains de beauté et ses mains sont agrémentées de griffes pointues. Il porte des rastas et ses yeux sont jaune soleil. Un vrai coquet!
L’extraterrestre porte un masque qui lui permet de voir la vie en rouge et quand il l’enlève il voit la vie en bleu. C’est donc dire que s’il met juste la moitié du masque, il voit probablement en mauve.
L’arsenal du chasseur d’hommes est vraiment cool et ne serait assurément pas approuvé par le Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec. T’as pas le droit de chasser avec des dispositifs de vision nocturne, ni avec un genre de laser explosif.
En plus de son canon laser, il est équipe d’un poignard stylisé, d’un frisbee tranchant, d’un bâton s’apparentant à un harpon ou à une lance et au poignet, il porte un genre de petit iPad de l’espace avec un dispositif d’autodestruction, juste au cas. En plus il est équipé d’un lance piège, très utile quand on fait une petite partie de chasse à l’homme.
Son costume lui permet aussi de devenir invisible, ce qui est pratique quand on chasse des soldats mercenaires dans une forêt tropicale. C’est pratique aussi pour espionner des extraterrestres femelles dans un vestiaire galactique.
Probablement qu’il traîne aussi un peu de lunch, genre des barres tendres. C’est pas précisé dans le film.
Le premier acteur pressenti pour jouer la créature était Jean-Claude Van Damme, mais il n’aimait pas le costume et a décidé de ne pas accepter le rôle. De toute manière, était-ce vraiment nécessaire de voir un Predator de 5 pieds 9 pouces faire la split entre deux arbres?
Quand on y pense, le premier film de la série Predator est un genre de mix entre Rocky, Alien, King Kong et Commando sur l’acide. Un personnage comme ça, pas le choix de le considérer comme une légende!
