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Légende – Lars Ulrich

Chroniqueur Alexandre Goulet
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Pas beaucoup de personnes peuvent se vanter d’avoir autant influencé la musique actuelle que Metallica. Qu’on aime ou qu’on n’aime pas, ils ont donné un bon gros coup de masse dans la forge à métal et sont encore actifs près de 40 ans plus tard (soit quatre fois plus que les Beatles), chose qui est relativement miraculeuse. Ils continuent à remplir les arénas partout sur la planète et ils sont rendus une icône de la culture populaire. Metalheads et moins metalheads les écoutent et les respectent.

Un des membres du groupe ayant définitivement une aura spéciale autour de lui est Lars Ulrich. Le percussionniste est devenu, par le temps, soit une inspiration soit un « running gag », tout dépendant du clan dans lequel vous vous trouvez! Afin de vous faire une petite idée, laissez-nous vous raconter un peu la petite histoire de notre bon vieux Lars question de vous faire votre propre idée et de découvrir cette légende!

Né le 26 décembre 1963 à Gentofte, au Danemark, le jeune Lars baigne rapidement dans le milieu de la musique. Bien que son père, Torben Ulrich, soit reconnu principalement comme un joueur de tennis professionnel, il est également un musicien hors-pair reconnu dans le milieu du jazz. Ce dernier a eu l’honneur de jouer avec des personnages phares de ce courant musical, tels que Stan Getz et nul autre que Miles Davis. Son parrain, Dexter Gordon, qui était également une autre légende du jazz, pousse son neveu à apprendre la musique jazz de façon plus sérieuse en prenant des cours. 

La passion pour la musique du jeune Lars prend son envol et, en 1973, son père amène son jeune fils voir le groupe Deep Purple en spectacle au stade de Copenhague. Le futur batteur du groupe Metallica a été extrêmement impressionné par la prestation du groupe et ce fut son premier bain de rock avec tout ce que ça implique : guitares fortes, basse enveloppante et percussions percutantes. Le lendemain, il faisait l’acquisition de l’album Fireball. Ulrich alla jusqu’à dire que le Deep Purple « était probablement sa colonne vertébrale musicale » depuis ce moment. En 2016, Lars a eu la chance d’introniser le légendaire groupe britannique au 31e Rock & Roll Hall of Fame. Comme quoi la boucle est bouclée! 

En 1977, le grand-père de notre légendaire percussionniste lui donne sa première batterie, ouvrant la porte à un destin absolument incroyable de tête de proue de toute une scène musicale qui continue de faire vibrer le monde encore à ce jour.

En parlant de sa famille, Lars n’a que des bons mots pour celle-ci, la décrivant comme étant très cool. Il déclare même en entrevue dans Vice, en 2018, que ses parents ont longtemps été ses meilleurs amis, ne lui imposant rien et le guidant avec bienveillance dans ses choix. Il n’a eu aucune phase rebelle contre eux! PAS TRÈS MÉTAL ÇA!

Mais c’est en 1981, lorsqu’il découvre le groupe heavy métal britannique Diamond Head, que tout change. C’est à ce moment qu’il découvre ce style de musique et qu’il développe son intérêt face à celui-ci. Il ira jusqu’à voyager de San Francisco à Londres pour les voir performer au Woolwich ODEON. Petit problème, il n’avait pas prévu L’APRÈS-SPECTACLE et il se retrouve sans aucune place où dormir, ne connaissant personne. Une histoire digne de lui-même, il finira par dormir chez un des membres de Diamond Head à sa maison de Birgmingham!

Toujours la même année, le jeune Lars, rempli de testostérone et arborant ses plus beaux cheveux, fonde ce qui deviendra absolument toute sa vie, METALLICA. Je dis « fonde », mais je devrais dire qu’il « cofonde » avec James Hetfield et Ron McGovney. Et pour enlever une autre couche de glamour à l’histoire, il ne faut pas oublier qu’il a eu besoin de passer une deuxième audition, puisque la première n’avait pas réussi aux autres membres du groupe. Lâche pas la patate Lars!

Mais donnons-lui le crédit, Ulrich est reconnu comme le pionnier des « fast-part trash metal », avec le tempo très rapide tenu par la caisse claire et les double-pédale au plancher. Son style a influencé des centaines et des centaines de groupes, que ce soit autant dans les scènes métal, hardcore ou punk. Après, le reste des choix artistiques qui peuvent ou non être discutables. Nous pouvons ici parler longuement du son de caisse claire sur St. Anger, difficile de décerner s’il s’agit d’une poubelle en métal ou de quelqu’un qui frappe sur son capot d’automobile. 

Ce dernier a également joué de la batterie pour le mythique groupe doom metal Mercyful Fate pour le réenregistrement de la pièce Return of the Vampire. Le mythique groupe progressif Dream Theater lui avait même demandé de passer une audition pour remplacer Mike Portnoy et il a refusé l’offre après avoir fait des essais qui, on pourrait dire, étaient assez « laborieux ». Portnoy ira jusqu’à dire pour défendre Ulrich que « vous n’avez pas besoin d’être un bon drummer pour être un grand drummer ». Est-ce un compliment ou une insulte? 

Les premières vacances que Lars prend était directement après la tournée de Ride the Lightning en 1985. Tout de suite après avoir vidé leur van de tournée, James Hetfield et lui repartent pour le Texas rejoindre des amis. Ces derniers venaient de former un nouveau groupe qui se nommait Pantera…

En 2005 il défend un groupe nommé Beatallica (un groupe qui reprenait des chansons de Metallica, mais avec les paroles des Beatles) lorsque Sony leur ordonne d’arrêter leurs activités. Ulrich demande à ses avocats de faire en sorte que le groupe puisse continuer ces activités. C’est ainsi que le site beatallica.com a été créé et que le groupe a pu poursuivre ses activités. La vraie question ici est : qui a réellement le goût d’écouter Yellow Submarine sur l’air de One?

TOUT ÇA POUR DIRE que si tu es un amateur de métal, c’est indéniable que tu dois avouer que ce bon vieux Lars est une légende vivante, que tu l’aimes ou non. Au-delà de ça, son apport la musique depuis près de 40 ans reste là aussi la preuve à quel point il est et restera une part importante de la culture populaire! 

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