La crypto quoi?
La cryptozoologie est la science des bêtes inconnues. On ne parle toutefois pas ici d’une nouvelle espèce de souris sur un plateau tibétain ou d’un papillon de nuit en Amazonie, mais de BÊTES! Requin géant, dinosaure ayant perduré de par les âges, ou encore primate géant dans les forêts nord-américaines. Ce que la majorité des gens appelleraient volontiers des monstres! La cryptozoologie est toutefois considérée comme une pseudoscience puisque d’emblée, elle se base sur une part de folklore ou sur des preuves qui seraient habituellement balayées du revers de la main par la majorité des scientifiques. Ce manque de preuves tangibles mine considérablement la crédibilité des cryptozoologues auprès de la communauté scientifique, qui prend le plus souvent ces derniers pour des amateurs ou des hurluberlus, bien que plusieurs soient eux-mêmes des scientifiques professionnels.
La science de l’inconnu
Premièrement, il serait bon de mentionner que plusieurs animaux qui nous semblent « banals » maintenant ont longtemps été relégués au rang de supercherie. Les gorilles de montagne ne furent mis au jour qu’en 1856 par Paul Du Chaillu qui décrit l’animal comme étant « une créature sortie d’un rêve infernal, un être d’un ordre hideux, mi-homme, mi-bête ». Les dragons de Komodo, pour leur part, ont été vus par le monde occidental seulement en 1910 et dépeints comme d’immenses crocodiles terrestres. Concernant les calmars géants, littéralement un mythe depuis la nuit des temps, il fallut attendre le début des années 90 pour trouver un corps échoué, et le début des années 2000 pour que des images de ces animaux gargantuesques vivants émergent. Donc, rien n’est impossible… ou presque!
C’est le zoologiste belge Bernard Heuvelmans ainsi que son homologue écossais Ivan T. Sanderson qui ont commencé à spéculer sur cet univers zoologique de l’inconnu avec leur ouvrage Sur la piste des bêtes ignorées, publié en 1955. Ce livre jeta les bases de ce qui devint la cryptozoologie actuelle. Heuvelmans fut connu par le grand public grâce à ses publications qui donnaient un souffle de mystère sur la zoologie, mais ne trouva pas écho chez ses pairs scientifiques. Ses recherches ne furent jamais réellement prises au sérieux et furent rapidement réfutées par la communauté scientifique qui y voyait un manque de rigueur.
(Lire l’article complet dans l’édition #166 octobre/novembre 2019 – www.boutiquesummum.com)