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Histoires de bar

Chroniqueur Jo Côté
Photographe Jean-François Gravel
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Aujourd’hui, je m’adresse à vous, frères et sœurs de la nuit. À tous ceux qui s’arrachent de temps à autre pour oublier la semaine de marde qui vient de se terminer. Aux enseignantes qui sortent entre chums de filles pour décrocher de Mathis, huit ans, qui mange des bâtons de colle comme si c’était des pogos. Aux truckers qui en profitent pour partir sur la brosse après leur run aux States. Je dis « profitent », mais, entre vous et moi, je sais que vous faites un Claude Dubois de temps en temps, c’est-à-dire vous ouvrir une petite frette en chauffant. Aux robineux qui n’ont pas une cenne pour boire, mais qui sortent dans les bars pour se clancher des fonds de pintes remplies de bave et de rousses « flat ».

Crédit photo : Jean-François Gravel

À vous tous, je dis : « Buvez jusqu’au dernier sou. » Au pire, vous mangerez des sandwichs à la moutarde jusqu’à la prochaine paie parce que OUI, vous méritez ce huitième shooter de téquila. 

Personnellement, les meilleures années de ma vie, je les ai passées dans un pub branché de Québec, sur la rue Saint-Jean, alors que je travaillais comme portier. Dans un bar, il y a toujours quelque chose de magique qui se passe. Je ne sais pas si c’est l’alcool ou le GHB, mais les gens perdent tout gros bon sens. Je vous partage donc mes meilleures anecdotes de soirées de débauches à titre de portier du mythique Sacrilège. 

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