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Des scénarios meilleurs que les films dans les jeux vidéo ?

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Avec des jeux toujours plus réalistes, la possibilité de mettre en scène des histoires complexes n’est plus seulement l’apanage des séries ou du cinéma. Les jeux vidéo attirent les auteurs, et à Montréal, un studio a même été monté en vue de décliner une saga sur différents supports. Entre les phases de jeu, le but serait-il de vous faire lâcher la manette pour mieux vous plonger dans une histoire afin de vous pousser à continuer ?

Les scénarios recherchés et originaux ne datent pas d’hier. Déjà dans les années 90, des jeux se sont illustrés de par leur histoire de haute volée comme Monkey Island, Legacy of Kain ou des poids lourds comme Final Fantasy VII et Metal Gear Solid. Cependant, malgré les intrigues pouvaient se montrer captivantes, il fallait compter sur les cinématiques enregistrées d’un Final Fantasy pour en prendre plein les yeux tout en écoutant l’histoire.

Si l’importance du scénario a été très tôt comprise, l’évolution de la 3D permet des représentations désormais réalistes, et certains éditeurs en profitent pour proposer de nouvelles idées parfois là où on ne les attendait pas comme avec Injustice 2. Pour son jeu de combat, Warner a choisi un univers sombre où Superman décide d’éliminer les criminels et tue ainsi le Joker qui assassiné Lois Lane. Robin le rejoint, tandis que Batman dans son rôle de héros assermenté pousse un peu trop la répression, aidé de sa nouvelle compagne Harley Quinn. Il s’en suit un jeu jeu sombre, où l’histoire entre les combats est réellement captivante, d’autant plus qu’elle offre de nombreuses cinématiques et que le tout grandement mis en scène.

Si Warner a surgi là où on ne l’attendait pas, des acteurs comme Sony ont compris depuis longtemps l’importance du scénario et des longues cinématiques. God of War qui vient d’arriver sur PC en est le parfait exemple. Il y a de magnifiques cinématiques, mais de simples conversations suffisent à captiver l’auditoire. En proposant une histoire forte, il est possible dans un jeu vidéo d’instaurer la même intensité que dans un huis clos.

Dans un autre genre, le récent Guardian of the Galaxy d’Eidos Montréal a créé la surprise en offrant un scénario ultra léché agrémenté de nombreuses cinématiques. Mais la véritable force du titre est d’introduire une interaction novatrice entre les personnages. Ils ne cessent de se répondre à coup de répliques drôles et assassines. Alors que l’on explore, l’attention se retrouve inéluctablement déportée vers les conversations des Gardiens de la Galaxie, au point d’être relâchée.

Cependant, tous ces jeux ont un point en commun. Ils proviennent de studios qui offrent d’autres licences. C’Mest tout le contraire de Reflector basé à Montréal et qui a fait le pari de miser sur une licence pour l’instant inconnue : Unknown 9. L’univers d’Unknown 9 présente divers protagonistes combattant une société secrète à travers les âges. Un jeu, Unknown 9 : Awakening a été annoncé, mais la licence va être déclinée au travers de nombreux supports. Pour l’instant, trois livres sont disponibles, tandis que des séries et des films sont également prévus. Reste à voir comment cela va être mené. Assassin’s Creed qui possède un concept similaire a fin9i par se perdre à force de multiplier les histoires sans forcément apporter de grosses révélations, obligeant Ubisoft à repenser la série.

En tout cas, si les jeux en ligne connaissent une forte popularité, les jeux solo restent importants pour les éditeurs. Reste à régler le principal problème, le taux de jeux terminés. Ils ont beau être magnifiques et nous captiver, seuls 30% des joueurs parviennent jusqu’au bout de ces titres pour en voir la fin. C’est un score qui n’a as bougé depuis 10 ans, et pourtant, la mentalité a véritablement durant cette période en termes de réalisation. Face aux critiques qui fustigeaient des jeux durant en moyenne huit heures, les éditeurs ont multiplié le contenu pour proposer des titres toujours plus longs. Les critiques sont positives, mais un sempiternel 30% des joueurs parvient jusqu’au bout.

Avec leur scénario riche, ces jeux ont contribué à démocratiser les jeux vidéo, et surtout, à amener des adultes à y retourner, voir à découvrir ce nouveau médium porté par des graphismes suffisamment poussés pour attirer toute la population.

The Witcher 3

Doté d’un scénario ultra prenant et d’une réalisation toujours d’actualité, le jeu événement de CD Projekt a été une véritable révolution. Il est devenu la référence pour la concurrence qui n’a eu d’autre choix que de s’aligner, jusqu’à Ubisoft dont la série Assassin’s Creed a regardé Witcher 3 comme référence au moment de se renouveler. Il n’est pas étonnant alors que le jeu ait été décliné en série, et alors que Witcher devait normalement être le dernier jeu mettant en scène le sorcereur, un quatrième opus est en préparation.

GTA

Si chaque GTA est tant attendu, c’est parce que la série propose souvent une histoire principale de longue haleine, bourrée de cinématiques, sans oublier son monde ouvert unique et tellement poussé. Mais sans ces scénarios matures et décalés, la série de Rockstar n’aurait jamais connu un tel succès. Son monde a certes été une révolution, mais ce sont ses scénarios ambitieux et matures qui ont lui ont donné ses lettres de noblesse, au point où l’on se souvient surtout des cinématiques « Leave my people alone! ».

Halo

Alors oui, Halo 5 est accident! Incarner Locke n’a rien à faire dans un jeu estampillé Master Chief et aurait été très bien perçu dans un épisode original type ODST ou Reach. Par contre niveau cinématique, on peut dire que 343 Industries sait assurer le spectacle.

Destiny/Destiny 2

À première vue, Destiny 2 est un looter Shooter, certes bourré de contenu, mais si les cinématiques sont rares, le Lore du jeu est d’une richesse assez incroyable. D’ailleurs des chaines sur YouTube ont décortiqué tout le jeu afin d’expliquer les différents méandres de l’histoire, et collés bout à bout, le tout offre un contenu dense et vraiment profond. Si l’on s’intéresse un tant soit peu au jeu et à son univers, il y en pour des heures d’histoire afin d’en apprendre plus le combat entre la lumière et les ténèbres, et les diverses conséquences qui ont mené aux évènements du jeu.

Resident Evil

Oubliez le dernier film tutoyant les abysses du médiocre, et concentrons-nous plutôt sur les cinématiques des différents jeux. Entre les phases de gameplay, les Resident Evil ont proposé nombre de cinématique où les transformations se succèdent et impressionnent. En ayant eu l’intelligence de savoir développer plusieurs héros, tout en assurant une histoire souvent haletante, la série a ainsi pu se renouveler après les calamiteux Resident Evil 6 et ne pas se finir comme tant d’autres.

The Walking Dead

Sortie de nulle part, l’adaptation de Walking Dead par Telltate Games a immédiatement connu le succès. Jeu narratif en point and click, il a montré la voie à de nombreux studios et séries tels Life is Strange qui peuvent leur envoyer des montagnes de remerciements. En développant un narratif fort ponctué de situations dures administrées telles des claques, The Walking Dead a su se démarquer de la BD et de la série pour devenir une œuvre à part entière.

Dragon Age/Mass Effect Trilogy

Il fut un temps où Bioware réalisait des jeux fantastiques et dont les scénarios ont marqué toute une génération. Si le studio a connu des errements sur Mass Effect Andromeda et Anthem, il compte bien revenir dans la game avec un nouvel épisode pour chacune de ses séries phares. Nous devrions donc avoir droit à nouveau à des cinématiques enchanteresses, d’autant plus que ces épisodes sont développés sur des moteurs de nouvelle génération capable presque tutoyer le photoréalisme.

Metal Gear/Death Stranding

Que l’on aime ou pas le style Kojima et ses rebondissements qui en deviennent parfois comme trop, mais le créateur nous plonge dans tout un monde à chaque épisode à grand renfort de CGI. Le concept a été un peu trop poussé lors de Metal Gear Solid 4 qui est finalement un long film d’animation ponctué de phases de jeu. En ce qui concerne Death Stranding, le jeu suit le même chemin, mais est pourvu en plus de graphisme photoréaliste et surtout d’une animation à 60 FPS sur PC et PS5 qui pousse encore le sentiment d’immersion, et monte d’un cran l’immersion des nombreuses cinématiques.

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