CRAIG … DANIEL CRAIG
Certes, la réputation de Daniel Craig n’est plus à faire. Celui qui a personnifié James Bond à plusieurs reprises dans les dernières années s’apprête à reprendre son costard d’agent secret en 2020 avec Bond 25, le titre temporaire donné au prochain long métrage mettant en vedette le célèbre 007.
Parle-nous un peu de ton histoire, ton parcours, avec James Bond. J’ai adoré ça sur toute la ligne. Enfant, je m’imaginais personnifier James Bond, mais quand on m’a offert le rôle la première fois, je pensais décliner la proposition. Plusieurs de mes amis m’avaient dit que je ne serais plus jamais capable de jouer, de faire autre chose après ça. Et si je voulais partir et aller jouer dans Gay Bikers on Acid, comment Sony allait-elle réagir par rapport à ça? Oui, ça a pu ralentir mes ambitions et les réalisateurs y ont peut-être pensé deux fois avant de m’engager. Mais il y a eu son lot de bénéfices aussi. Un réalisateur qui veut produire un film à plus petit budget, mais qu’il a de la difficulté à financer – je serai peut-être capable de réduire ce déficit-là quelque part. Si tu n’embarques pas dans l’industrie pour faire quelque chose à la hauteur de Bond, alors pourquoi fais-tu du cinéma? Si une opportunité ne te sert pas à devenir célèbre, riche et rempli de succès, alors pourquoi la choisirais-tu? Si tu décides de te lancer dans une aventure comme celle de Bond, eh bien tu dois être en mesure d’apprécier la « ride ».
SI UNE OPPORTUNITÉ NE TE SERT PAS À DEVENIR CÉLÈBRE, RICHE ET REMPLI DE SUCCÈS, ALORS POURQUOI LA CHOISIRAIS-TU?
Peu de choses ont été révélées quant au nouveau Bond 25… mais peux-tu nous dire si tu auras un autre rôle à jouer à titre de co-réalisateur? Eh bien, j’ai une assez grande gueule et j’aime avoir mon mot à dire. Quand j’ai obtenu le rôle pour Casino Royale en 2006, l’idée de prétendre que j’allais être le prochain James Bond a été tout qu’un défi pour moi. Alors j’ai demandé au réalisateur : « Écoute, si tu me permets de prendre part – et peut-être même d’avoir mon mot à dire –, et si tu me fais sentir comme si je prenais part au processus créatif, je crois que je peux le faire. » Et ils m’ont généreusement permis ça et m’ont encore plus généreusement donné le statut de producteur pour ça.
(Lire l’article complet dans l’édition #165 août/septembre 2019 – www.boutiquesummum.com)