Quand le sport devient néfaste
Les mérites des grands athlètes de ce monde sont bien documentés. Ces légendes forgées à grands coups d’exploits qui ont fait le bonheur des admirateurs au cours de leur carrière sont légion. Pour devenir un athlète de haut niveau, il faut d’abord et avant tout du talent et des aptitudes hors du commun. Puis viennent les autres éléments importants : il faut de la discipline, de l’entraînement, de la résilience et surtout, beaucoup de sacrifices.
Si ces sacrifices sont bénéfiques à brève échéance pour celui qui atteindra le sommet, le prix à payer à long terme est souvent bien trop onéreux. Les contrecoups d’un surentraînement, les effets d’avoir exposé son corps à des chocs violents à répétition, la prise de certaines substances chimiques et les retombées nuisibles d’un rythme qui exige du 100 à l’heure sans relâche viennent fréquemment hanter ces sportifs.
Qui plus est, la poussée d’adrénaline liée à la pratique d’un sport et au succès peut devenir une véritable drogue pour ceux qui vivent cette réalité. Pour arriver au sommet, un athlète doit normalement s’entraîner à partir d’un très jeune âge et se consacrer entièrement à sa discipline. Avec évidemment la pression que crée la quête de performance.
Au terme d’une carrière sportive, quand tout s’arrête et que l’individu, glorieux la veille, se retrouve devant une sensation de vide, le choc est hélas retentissant et la chute… brutale.
Les histoires d’athlètes qui sombrent dans la déchéance au terme de leur carrière sont innombrables. Les effets néfastes qui découlent de l’accumulation des années d’entraînement et des blessures deviennent une réalité au quotidien.
(Lire l’article complet dans l’édition #162 mars/avril 2019 – www.boutiquesummum.com)