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JUSTIN TRUDEAU, LE PÉRIL ROUGE : BILAN ET SUITE

Chroniqueur Opinion Guillaume Ratté Côté
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En 2015, j’ai rencontré Justin Trudeau en tête à tête. Il était alors chef du 3e parti d’opposition aux communes. J’étais arrivé au Château Frontenac pour notre entretien avec certains préjugés en tête. Je le croyais superficiel, au minimum, voire idiot. Il ne surfait que sur son nom et n’avait aucunement les capacités intellectuelles pour le poste qu’il convoitait. J’étais sorti de là en me disant que je m’étais trompé, au moins en partie!

En effet, il m’avait surpris. Il est certain qu’avec des attentes aussi basses, il ne pouvait que remonter au moins un peu dans mon estime. Mais je ne me doutais surtout pas qu’il ferait aussi bien aux élections qui allaient suivre rapidement.

Donc, je suis allé de surprise en surprise avec lui. Cependant, je n’étais pas surpris qu’il ait fait campagne sur un agenda de dépenses augmentées. Ce qui m’a surpris dans ses positions économiques, c’est que, dès qu’il a été en poste, non seulement a-t-il rehaussé ce qu’il avait appelé un léger déficit, mais s’est tout de suite lancé dans une orgie de dépenses sans que la situation économique ne le commande le moindrement. Directement a contrario des gouvernements libéraux précédents. Car, je me disais, il est assurément assez intelligent pour savoir que ça générerait de l’inflation, qui a comme conséquence connue de faire du tort en premier lieu à la classe moyenne inférieure, dont il se disait avec passion être le champion! Mais il s’y est lancé tout de même, et sans aucune retenue. Et, après, quelques années plus tard, il s’y est enfoncé de façon, je dirais, incommensurable!

La question qui m’a toujours turlupiné devant tout ça était : mais pour qui travaille-t-il? Car, à ce degré, c’est du registre du saccage. Et ceux qui répondaient à mon questionnement en me disant que ce n’était que de l’électoralisme ne m’ont jamais convaincu, car, quand la classe moyenne voit son niveau de vie baisser, invariablement, les politiciens responsables écopent. Et là aussi, je crois pouvoir affirmer qu’il a tout de même en lui assez de connaissances et d’intelligence pour le comprendre.

Et, quand on ajoute à cela l’immigration totalement débridée, voir incontrôlée, causant une crise du logement sans précédent, la dégradation en qualité générale de l’armée canadienne, la baisse drastique en efficacité du gouvernement pour les services de base, comme les passeports et le chômage, malgré des embauches massives, la faillite des négociations sur le libre-échange avec les États-Unis et le Mexique, la dégradation des relations avec l’Inde, si importante dans la géopolitique devant la montée en puissance de la Chine voisine, la hausse drastique de la criminalité violente, le bafouement des libertés fondamentales pourtant instaurées par son père, lors de la COVID, ça devient une question réellement pressante. Pourquoi saboter ainsi? Parce que c’est bien de ça dont il s’agit.

Crédit photo : CARL THÉRIAULT - WWW.CARLTHERIAULT.COM
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