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Jessica Rabbit : la femme fatale par excellence

Chroniqueur Michel Bouchard
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Il y a eu Betty Grable, il y a eu Dorothy Lamour, il y a eu Hedy Lamarr, il y a eu Jayne Mansfield, il y a eu Lana Turner, il y a eu Rita Hayworth et il y a bien évidemment eu Marilyn Monroe… Tant de femmes aux charmes assurés qui ont mérité le titre de « pin-up » durant les années d’or du « star system ».

Ces icônes du sex-appeal de l’époque faisaient fureur, notamment chez les militaires déployés et chez les adolescents, pour des raisons similaires il va sans dire.

Mais la plus hot des femmes fatales dans l’histoire du glamour n’est pas Marilyn Monroe, pas plus que Bettie Page, détrompez-vous. Ce n’est pas non plus Angelina Jolie ou une autre vedette aux formes avantageuses. Il s’agît plutôt de la célèbre épouse d’un gentil lapin un peu maladroit répondant au nom de Roger. Oui, la pin-up des pin-ups est « naturellement » Jessica Rabbit, une légende qui mérite sa place tout en haut du podium.

C’est à la suite de la sortie du film Who Framed Roger Rabbit (1988) que Jessica entre dans la cour des grands. À la seconde où le film est sorti, Jessica a détrôné Betty Boop en un rien de temps chez les personnages de dessins animés sexy.

Même la voix de Jessica est sexy. D’ailleurs, dans le film, l’actrice Kathleen Turner prête sa voix sulfureuse à la belle madame Rabbit, mais elle n’est pas au générique. À ce titre, il est ironique de constater que c’est la production présentant le plus long générique de fin avec 800 crédits et 10 minutes de texte défilant.

Pour information, au Québec, c’est Louise Portal qui servait de voix à Jessica.

Comment un cartoon peut-il être si sexy?

Robe rouge satinée, décolleté plongeant autant en ce qui a trait à la poitrine qu’à la hauteur du fessier, Jessica a tout pour plaire…

Si Jessica Rabbit était vraiment humaine, on estime qu’elle mesurerait 5 pieds 9 pouces, pèserait 160 livres, son tour de taille ferait 19,5 pouces, ses hanches 38 pouces et son buste nécessiterait un soutien-gorge de grandeur 40 FF.

Même la voix de Jessica est sexy. D’ailleurs, dans le film, l’actrice Kathleen Turner prête sa voix sulfureuse à la belle madame Rabbit, mais elle n’est pas au générique. À ce titre, il est ironique de constater que c’est la production présentant le plus long générique de fin avec 800 crédits et 10 minutes de texte défilant.

Pour information, au Québec, c’est Louise Portal qui servait de voix à Jessica.

Comment un cartoon peut-il être si sexy?

Robe rouge satinée, décolleté plongeant autant en ce qui a trait à la poitrine qu’à la hauteur du fessier, Jessica a tout pour plaire…

Si Jessica Rabbit était vraiment humaine, on estime qu’elle mesurerait 5 pieds 9 pouces, pèserait 160 livres, son tour de taille ferait 19,5 pouces, ses hanches 38 pouces et son buste nécessiterait un soutien-gorge de grandeur 40 FF.

Les déguisements avec un petit côté sexy sont prisés depuis plusieurs années et, évidemment, le costume de Jessica est toujours populaire à l’Halloween, mais peu de gens ont les outils pour le remplir.

Il y a quelques années, Kelly Lee Dekay, une Américaine dans la vingtaine obsédée par les courbes de son idole, a investi des centaines de milliers de dollars en chirurgies esthétiques dans l’objectif de ressembler le plus possible à Jessica Rabbit.

Elle n’est pas la seule, puisque d’autres cas du genre ont émergé au fil des ans, par exemple Penny Brown, une Australienne qui s’est affligée le port d’un corset pendant des années tout en passant sous le bistouri pour des augmentations mammaires et du fessier afin de se « jessica-rabbitiser »!

Pour que des gens soient à ce point obnubilés par un personnage de dessins animés, on n’a d’autre choix que de traiter Jessica en légende.

Les citations de Jessica sont aussi sulfureuses que le personnage en tant que tel. Par exemple, son fameux : « Vous ne savez pas comme c’est dur d’être une femme qui a mon physique… »

« Je ne suis pas mauvaise, je suis juste dessinée comme ça », devient sa phrase la plus célèbre. La ligne s’est même taillé une place dans l’histoire des meilleures répliques du cinéma.

Gary K. Wolf, le créateur de Jessica Rabbit dans la version imprimée, a basé la voluptueuse femme fatale avec en tête l’inspiration le personnage du petit chaperon rouge (Red Hot Riding Hood), un vieux film d’animation signé Tex Avery.

La version de Jessica comme on la voit dans le film de 1988 est un mélange de plusieurs actrices, dont Rita Hayworth, Veronica Lake et Lauren Bacall, trois femmes au sex-appeal assumé issues de l’âge d’or d’Hollywood. L’idée était de créer l’ultime fantasme masculin en dessins animés.

Lorsque le film est sorti en DVD, les fans ont remarqué que si on « pausai »t au bon moment, on pouvait apercevoir ce qui a toutes les allures de la partie intime de la belle Jessica, ce qui a causé une forme de scandale dans les médias américains. L’histoire a fait la manchette et, rapidement, tous les DVD se sont écoulés. Beau coup marketing n’est-ce pas?

Une boutique de vêtements portant le nom de Jessica’s Shop était accessible à Walt Disney World au début des années 90. Contrairement au buste du personnage, l’affaire est rapidement tombée…

Elle n’a pas pour seul talent d’avoir des seins qui défient la gravité et un popotin qui a les mêmes capacités. Elle chante bien, bouge bien, elle est brillante et utilise tous ses atouts à son avantage.

Même si elle n’était pas le personnage principal de la franchise Roger Rabbit, elle en est tout de même devenue la figure la plus célèbre et le personnage le plus prisé des fans.

Le magazine Empire a classé Jessica dans le top 100 des meilleurs personnages de film.

Celle qui fait un caméo dans Aladdin reçoit une autre belle consécration quand elle est votée le sixième personnage par excellence dans l’histoire des films d’animation.

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