Il est généralement mal vu de déambuler en public uniquement vêtu de ses petites culottes. C’est le cas sauf si vous êtes un lutteur professionnel, si vous participez à la parade de la fierté gaie ou si vous êtes un superhéros. Là, c’est correct.
Toujours est-il que les bobettes font partie du quotidien de la vaste majorité d’entre nous. Bon an, mal an, l’industrie de la petite culotte génère des sommes gargantuesques, car il se vend beaucoup de petites culottes dans le monde. Combien beaucoup? C’est un lucratif marché, on parle ici de dizaines de milliards de dollars de lingerie par année. Pour arriver à faire autant de bidous avec un vêtement qui est presque tout le temps caché, il fallait être un… PUR GÉNIE!
Aujourd’hui, ne pas porter de petites culottes est appelé « commando », terme popularisé par des soldats au Viêt-Nam, qui préféraient batailler avec une meilleure ventilation de la fourche. Mais auparavant, ne pas porter de culotte, c’était tout simplement la norme. C’est durant l’Égypte antique que sont apparues les premières traces de petites culottes portées par l’humain. Et c’est sans doute le lendemain qu’est apparue la première trace de « break », mais la science ne confirme pas ce fait pourtant indéniable. La science refuse également de se commettre au sujet des sous-vêtements portés par Adam et Êve au paradis terrestre… soit une feuille d’arbre. En espérant pour Ève qu’Adam utilisait autre chose qu’une minuscule feuille d’érable
C’est sous l’appellation de « chendjit » que les premiers sous-vêtements ont été portés sur Terre. C’était un genre de morceau de tissus de coton ou de lin noué et attaché à la ceinture par une sangle. D’ailleurs, plusieurs dessins de cette époque illustrent les pharaons vêtus de ce type de cache-sexe. Les Romains eux, portaient le subligaculum, un genre de short très peu intéressant à décrire et encore moins à lire.
Ailleurs que sur la Terre, certains affirment qu’on ne porte pas de bobettes. Du moins, c’est ce que George Lucas a déjà affirmé à Carrie Fisher pour l’inciter à jouer la Princesse Leïa, qui devait se la jouer commando sous son costume. Parce que, dans l’espace, on ne porte pas ça des sous-vêtements voyons. Très subtil l’oncle George. Aujourd’hui, on pourrait appeler ça un pervers? Un Dis son nom? Ou un #metoo?
Il y a une couple de centaines d’années, la croyance populaire voulait que si on laissait des bobettes sales dans la cale d’un bateau, cela engendrerait des souris… Pas que ça allait attirer des souris, non, ça devait créer des souris! C’est évidemment faux. Toutefois, il y a une étude qui a permis de répondre à une grande interrogation partagée par tout le monde. Si vous avez déjà tenté en vain de percer le secret de la provenance de la mousse de nombril, votre quête est maintenant terminée, la mousse de nombril provient bel et bien des sous-vêtements.
L’armée britannique et ses ingénieurs ont poussé la « luck » au point de mettre au point des petites culottes à l’épreuve des microbes pouvant être portées durant plusieurs mois consécutivement. Brillant pour l’hygiène du milieu.
Il y a une couple de centaines d’années, la croyance populaire voulait que si on laissait des bobettes sales dans la cale d’un bateau, cela engendrerait des souris… Pas que ça allait attirer des souris, non, ça devait créer des souris! C’est évidemment faux. Toutefois, il y a une étude qui a permis de répondre à une grande interrogation partagée par tout le monde. Si vous avez déjà tenté en vain de percer le secret de la provenance de la mousse de nombril, votre quête est maintenant terminée, la mousse de nombril provient bel et bien des sous-vêtements.
Le monde de la petite culotte est en constante évolution. Par exemple, il existe des petites culottes dotées d’un compartiment pour insérer un mécanisme vibrant, question de joindre l’utile à l’agréable, diront certaines. Pour ajouter du piquant aux parties de jambes en l’air, un ingénieux à la dent sucrée a eu l’idée de confectionner des culottes mangeables. Ironiquement, le bureau des brevets lui a refusé son « idée » sous prétexte que les bonbons et les sous-vêtements ne sont pas compatibles. Et pourtant!
L’armée britannique et ses ingénieurs ont poussé la « luck » au point de mettre au point des petites culottes à l’épreuve des microbes pouvant être portées durant plusieurs mois consécutivement. Brillant pour l’hygiène du milieu.
Les petites culottes ont aussi permis à la médecine de faire une grande découverte. La rumeur veut que John Dalton (1746-1844), un chimiste et physicien britannique reconnu notamment pour sa théorie atomique – fait dont on se cal*** ici – avait causé un tollé en la demeure en rapportant des petites culottes rouges trop affriolantes à sa mère, croyant pourtant que le sous-vêtement était bleu. Cet incident familial lui a permis d’émettre une théorie selon laquelle les gens ne voyaient pas automatiquement les couleurs de la même manière. La science prouvera ensuite qu’en effet, John Dalton était… daltonien. Et aussi qu’il achetait des bobettes à sa maman.
Si porter des sous-vêtements rouges était signe de mœurs plutôt souples à une certaine époque, il n’en est rien aujourd’hui. D’ailleurs, la superstition veut que porter la culotte rouge le premier jour de l’année apporte la bonne fortune.
Parlant de couleurs de bobettes, il est capital de savoir que les arbitres des MLB doivent porter le noir, au cas où un incident de couture affaiblie viendrait révéler une partie de l’anatomie d’un officiel. Argumenter sur une troisième prise avec un frappeur quand on laisse entrevoir son string à motifs floraux, ça ne fait pas tant autoritaire.
Au cas où vous ne le saviez pas, il y a un lucratif marché pour les petites culottes… déjà portées. Ici, on ne parle pas de petites culottes usagées qu’une madame a lavées et revend parce qu’elle a pris du poids pendant la pandémie, non. On parle de petites culottes portées une fois, durant toute une journée, et revendues à des gens dont le fétiche se résumerait à sniffer de la sueur de noune… Une simple recherche sur un populaire site d’annonces classées permet de recenser quelques aubaines du genre. Voici un exemple trié sur le volet et bien de chez nous :
« Petites culottes de fantaisie portées pour fétiches! J’ai plusieurs culottes à vendre, juste me dire celles que vous voulez! 20 $/culotte sinon 3 pour 40 $ »
Ou celle-ci :
« Bobettes sexy portées deux jours de suite et souillées à point (chaleur accablante, gym…). Pour les vrais connaisseurs. Photo à l’appui de moi en train de les porter sur demande avec acompte de 10 $ non remboursable. Prix : 75 $ non négociable. Premier arrivé, premier senti! »
Ces annonces sont véridiques et une simple recherche avec des mots-clés qui vont hanter la page Facebook de l’auteur de ces lignes a permis de les dénicher en moins de temps qu’il n’en faut pour crier pervers.
Tout cela pour dire que vendre ses petites culottes portées et non lavées n’est pas si rare qu’on pourrait le penser. Il existe des sites spécialisés en la matière et leur catalogue est étrangement bien garni… Pour en avoir un aperçu, passez faire un tour sur des sites tels Pantydeal.com ou Sofiagray.com.