One-hit wonder des années 90 – le retour
Ha les années 90! Les gilets avec ton signe astrologique chinois, les pantalons baggy, la pizza au McDonald, le sommet de la carrière d’Arnold Schwarzenegger; c’était vraiment des grosses années! Musicalement, on a eu droit à la monté du rap, à la vague gigantesque du grunge et à l’assourdissante dance music. Rappelons-nous ici de ces sérénades qui ne firent échos qu’une seule fois pendant cette période.
Kathleen – Ça va bien
Chanson parfaite pour l’ère Covid19, cette chanson joua sur toutes les ondes radios du Québec en 1993. Kathleen Sergerie devint instantanément une icône au Québec avec cette chanson. On la vit sur toutes les tribunes par la suite… et elle est disparue aussi vite qu’elle est apparue – ça va bien!
Jordy – Dur dur d’être un bébé
Avec le recul, avouons que c’était l’une des pires chansons jamais faites par la main de l’homme. D’un ridicule assumé, Jordy fit danser des classes de maternelles, et donna des migraines à des parents, pendant une courte période en 1992. Au début des années 2000, l’ex enfant-vedette a tenté de faire un retour sur la place publique, en passant à des émissions de variétés et des télé-réalités, mais faut croire que C’EST DUR DUR DE REVENIR!
Lili Fatale – Mimi
On était à une époque où les simili Jean Leloup et la pop-rock-Queb était à son plus fort. Ça nous a donné plein de petits bijoux (ou non), qui sont disparus aussi vite qu’ils sont arrivés. Qui se rappel de Lili Fatale? Soyons honnête, pas beaucoup de gens. Écouter ça, c’est comme faire un voyage dans le temps, à l’époque où l’on mélangeait guitare, sonorité world, petits sons électro en arrière-plan et une petite section de rap – le tout dans la même chanson. Une vraie assiette de buffet chinois!
Infini-T
Juste avant de plonger dans les années 2000, nous avons eu droit à notre propre version Dollarama québécoise de Destiny’s Child – Infini-T. Dire que ça a mal vieilli serait un euphémisme. Les paroles sont prises à même le journal intime d’une petite fille de 13ans, et on exagère à peine :
Tu m’as jamais r’marqué
Tu m’as souvent ignoré
À toutes les fois quand on s’est croisé
J’n’existais pas pour toi
J’me disais bien qu’une fois
J’t’aurais rien, j’t’aurais rien que pour moi, mais
(mettre des émoticons tristounets L )
Eric Maheu – Ma Marilyn
Rien n’est autant 1990 que cette chanson là. Impossible à battre. Les paroles sont incroyables, digne de ce que tu t’attends d’une chanson rock-pop-Queb-mid-90 . L’instrumental est sorti d’un spectacle de secondaire en spectacle – c’est incroyable. C’était comme un Bush-X mais pour une programmation de Canal Famille.
Lou Bega – Mambo #5
Juste avant les années 2000, la vie nous a gratifié de cette œuvre monumentale de la musique de club te servant des 2 pour 1 sur le Sour Puss – Mambo #5 de Lou Bega (qui est à la base une reprise du musicien cubain Damaso Pérez Prado). Cette chanson a joué PARTOUT, pour ensuite disparaître, avec son interprète, dans les méandres des chansons oubliées. Merci.
Serial Joe – Mistake
Encore un petit bijou des années 90 qui est arrivé sur le tard, Mistake de Serial Joe. Définitivement un groupe de type «secondaire en spectacle», qui, pour on ne sait trop quelle raison, est devenue, du jour au lendemain, un hit sur les palmarès internationaux. Heureusement pour l’histoire de la musique, ce ne fût que pour une courte durée!
Tubthumping – Chumbawamba
Le son des années 90. Absolument rien d’autre à dire.
Aqua – Barbie Girl
L’eurodance venait officiellement de faire le grand saut en Amérique avec cette chanson. Bien qu’ils aient eu d’autres succès par la suite (à moindre échelle), cette chanson en a réellement fait l’eurodevise du public nord-américain. Le groupe a fait quelques autres albums et chansons, mais aucun ne connut le succès planétaire que le message d’espoir que portait « I’m a Barbie girl, in a Barbie world. Life in plastic it’s fantastic». Inspirant.
Bitter Sweet Symphony – The Verve
Une des meilleures définitions de «one hit wonder», The Verve nous a offert une chanson qui a été omniprésente partout pendant un an. La chanson, très brit-pop, allant dans les traces des U2 et Oasis, a vite fait tabac, ici comme partout ailleurs dans le monde. Et du jour au lendemain, elle est disparue des ondes radios, tout comme The Verve qui n’ont simplement plus jamais goûté au succès commercial par la suite.